Chronique 2019-3
Les galaxies, les planètes et jusqu’aux astres du ciel se déploient dans l’immensité du cosmos.
Les minéraux, les plantes qui font partie de notre quotidien sont source d’émerveillement : les tailles, les couleurs, les formes… tout concourt à susciter une attention et un étonnement permanents chez ceux qui prennent le temps de les observer.
De la simple paramécie aux organismes les plus complexes, du plus petit acarien à la plus grande baleine en passant par l’homme, la vie se présente et se déploie selon d’incroyables richesses.
De l’infiniment petit à l’infiniment grand, le vivant s’organise selon des modes qui lui sont propres et l’homme le nomme et l’ordonne selon des classifications qui le rendent accessible et compréhensible.
Apparue il y a 3,8 milliards d’années, la vie est longtemps restée unicellulaire. Puis elle s’est complexifiée, diversifiée jusqu’à la profusion des genres et des espèces.
C’est ce que la création (ou Genèse) nous enseigne. Les 6 jours sont comme le déploiement dans le temps de cette diversité ordonnée par le Créateur, le 7ème permet le repos et la contemplation.
Parmi les créatures de ce monde, l’homme possède une place à part parce qu’il en est à la fois un participant, un sommet et un gardien selon le plan de Dieu.
L’écologie chrétienne consiste d’abord à redécouvrir la place du réel qui nous entoure et de l’intériorité qui nous caractérise, la beauté et la richesse du patrimoine naturel et surnaturel : sa merveille et son mystère !
La « beauté de la création » est comme un « chemin vers Dieu » (Jean-Marie Pelt)
J.L.
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