Chronique août 2013

La véritable question :
- Que voulons-nous léguer à notre vingt -
et - unième siècle ?
Et les questions qui en découlent :
- Quel patrimoine transmettre ?
- Dans quelle limite ?
- Le choix nous appartient-il en propre ?
Lorsqu’il faut déménager, les objets semblent envahir le terrain et gêner la progression des travaux. Il faut gagner de la place, faire du vide, conquérir l’espace…
Pourtant, devant chacun d’eux, la mémoire se souvient, le cœur s’emballe : oui, je connais son auteur, il vient du don d’un tel, c’est le mien ! Je l’ai lu, consulté, travaillé…
La question ne se fait pas attendre : faut-il garder ?
Le patrimoine n’échappe pas au dilemme suscité par l’aspiration à retenir le temps, à conserver le passé dans le présent pour le futur.
Vient alors le moment du choix : que garder ?
Concernant les livres, la sélection se fait plus difficile.
Le patrimoine est unique. Chaque bibliothèque, par ses choix, ses options, ses priorités est elle-même à conserver car porteuse d’unicité.
Veillons sur nos bibliothèques, elles sont l’écrin précieux du trésor de savoir contenu dans les livres ! Un bibliothécaire connaît non seulement le fonds mais aussi les clefs pour y entrer. Qui décide de garder ?
Le patrimoine est universel. Il n’est pas seulement pour les bibliothécaires du lieu, les lecteurs fidèles et les visiteurs occasionnels. Il appartient à l’humanité toute entière.
Le patrimoine immatériel est toujours matériel au départ. On ne duplique une œuvre que lorsque elle existe préalablement et indépendamment.
Désherbage, stockage, numérisation ! Quelle solution ?
La véritable question : que voulons-nous léguer à notre XXIème siècle ?
Et les questions qui en découlent : Quel patrimoine transmettre ? Dans quelle limite ? Le choix nous appartient-il en propre ?
Nous reprendrons certains de ces éléments à la rentrée à l’occasion des journées du patrimoine dont le thème porte cette année sur la protection !
La Bibliothèque se repose en août et vous retrouve dès septembre pour plus d’informations sur la grande transhumance d’automne…
J.L.
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