Cinquième chronique 2017 : mots d'été
L’art sacré, c’est l’art au cœur de la vie :
"On prend la vie où on la trouve, comme elle est" aimait à dire le Père Couturier (Cité par Sabine de LAVERGNE, Art sacré et modernité. Les grandes années de la revue ’l’Art Sacré’, Bruxelles, éditions Lessius, 1992, p. 220).
À lire le bel article de Jérôme Cottin sur "Peut-on parler d’ « art sacré » ?" :
http://www.protestantismeetimages.com/J-Cottin-Peut-on-parler-d-art.html
La Bible présente l’art comme :
• La Parole contre le sacré
• Le sacré manifesté et institutionnalisé
• Le sacré comme événement d’une rencontre
Si l’Écriture va parfois à l’encontre d’un dire du sacré (qui est toujours un au-delà des mots : indicible), elle laisse toujours place à l’écrit qui, comme reflet de l’éclat d’une seule et même Lumière, donne à voir un aspect, une facette de la réalité visible et invisible. Les dits symbolisent la Parole divine créatrice : "et Dieu vit que cela était bon !" autrement dit : Et Dieu dit que cela était beau ! Là est la vérité de l’art sacré !
L’Église manifeste cette proximité d’un art qui se dit à travers de nombreuses formes relayées entre autre par le site de la Conférence des Évêques de France : http://www.narthex.fr ou d’autres initiatives particulières comme http://www.art-sacre.net créée par l'artiste suisse Madeline Diener (voir l’ouvrage paru aux éditions Ad Solem en 2001 par Henri Salina).
La Bibliothèque diocésaine de Bordeaux propose une vitrine d’ouvrages présentant l’art sacré sous de nombreux aspects et fait écho à une exposition de grande envergure à l’occasion du décès d’un grand artiste bordelais de l’art sacré universel : Raymond Mirande.
Dans une perspective plus intimiste, la Bibliothèque propose depuis début juin et jusqu’à fin septembre un parcours à travers ses vitraux, ses émaux et c’est l’originalité du propos, ses écrits (poèmes, correspondance…).
En attendant, bon été et rendez-vous très bientôt !
J.L.