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La « querelle de la grâce » – Quelques ouvrages anciens

Introduction : La grâce au cœur du Salut

C’est par la grâce que nous sommes sauvés. Et c’est par la grâce que nos œuvres peuvent porter du fruit pour la vie éternelle. (Catéchisme de l’Église Catholique n°1697) Et nos vertus humaines sont purifiées et élevées par la grâce divine. (CEC n°378)

La grâce est une participation à la vie de Dieu. Elle nous introduit dans la vie trinitaire. (CEC n°1997)

D’un point de vue historique, Saint Augustin a parlé de la grâce efficace, c’est-à-dire accordée par Dieu et seule nécessaire pour le Salut. Un débat intervient entre grâce efficace et grâce suffisante « permettant au libre-arbitre de s’exercer ». (Cf. Ouvrage n°1)

• Pélage prétend que l’homme peut gagner le ciel par ses propres mérites.

• Mais Saint Augustin réfute cette position pour affirmer que seul Dieu peut accorder la grâce en vue du Salut.

• Saint Thomas d’Aquin (XIIIème S.) reprend la thèse augustinienne en y ajoutant la notion de participation de la liberté de l’homme.

• En 1587 le jésuite Molina relance le débat par la notion de grâce suffisante introduisant la question du mérite personnel. Cela entraîne en 1611 un interdit du Saint-Office sur la publication d’ouvrages sur la grâce.

• En fait, le débat reprend en 1640 avec Jansénius qui durcit la thèse augustinienne et à sa suite, les jansénistes s’opposent à la thèse plus libérale des jésuites. (Cf. Ouvrage n°2)

Blaise Pascal défend le jansénisme dans ses fameuses Lettres à un Provincial. (Cf. Ouvrage n°3)

Plus tard, le dialogue se fera plus paisible autour de la grâce qui demeure au cœur du Salut. (Cf. Ouvrage n°4)